Je termine ma 2ème année de formation au CIF et souhaite le faire connaître. « Centre pour l’Intelligence de la Foi », le nom est vraiment bien choisi !
Lors de l’inscription, un membre du bureau nous reçoit pour nous présenter le CIF et savoir ce que l’on cherche : pas de dogmes, le CIF n’apporte pas réponse à tout mais apprend à se poser les bonnes questions !
L’accueil au CIF est très chaleureux et l’organisation parfaite. L’année commence avec une session Bible captivante par Roselyne Dupont-Roc. Les cours (après-midi ou soir) sont passionnants, se référant à l’Ecriture, ils nous font toucher de nombreux domaines. En 1ère année sont étudiés : « la Révélation », « Dieu révélé en Jésus-Christ », « Réalité humaine et foi chrétienne », en 2ème année : « l’Eglise comme mystère », « les Sacrements : la Parole prend corps » et enfin « Agir et vivre en chrétien dans le monde ». Les intervenants, des théologiens de haut niveau, dispensent leurs cours de façon très vivante, avec beaucoup d’humour.
Leurs noms sont indiqués sur le site du CIF : http://lecif.cef.fr , n’hésitez pas à aller voir leur parcours et publications sur Google.
Les réunions de groupes mensuelles avec un animateur du CIF sont destinées à échanger sur le thème du cours du moment, à partir de textes bibliques, articles ou extraits d’ouvrages de théologiens actuels. C’est une expérience humaine très fructueuse ! Dans notre groupe (9 personnes d’horizons différents), dès le début, chacun s’est livré en vérité parce qu’il savait qu’il serait écouté et accueilli tel qu’il est, sans aucun jugement. Nous nous faisons avancer mutuellement sous l’éclairage de notre animatrice et continuerons sûrement au-delà de nos 2 ans de CIF (certains groupes le font depuis 7 ans). Une amitié profonde est née.
Pour conclure : cette formation m’a permis de faire tomber bon nombre d’idées reçues, fausses mais encore véhiculées, compléter ma culture religieuse certes, mais surtout acquérir un discernement meilleur et une plus grande liberté dans ma foi donc dans ma vie de tous les jours.
Isabelle Maurel