L’Ars Sacré

Dominicale N° 149 (30/09/2007) - 26e dimanche du temps ordinaire (C)


Beaucoup d’entre vous nous ont demandé une petite formation sur la liturgie et l’ars sacré. Nous vous proposons donc cette année cette rubrique au fil de l’année en guise d’éditorial.

2- LE CHŒUR

L’autel : est une représentation du Christ, pierre angulaire de l’Eglise ; l’autel est donc entouré de vénération : le prêtre l’embrasse avant d’y célébrer la messe, ceux qui passent devant sont invités à le saluer. L’autel, « où le sacrifice de la croix est rendu présent sous les signes sacramentels, est aussi la table du Seigneur à laquelle, dans la messe, le peuple de Dieu est invité à participer.. » (Présentation Générale du Missel Romain n°259). Depuis les débuts de l’Eglise, on prit l’habitude de bâtir l’autel sur les tombes des martyrs et par la suite d’y placer des reliques : pour honorer les témoins de la foi et pour dire que la source de notre foi est le don que Jésus lui-même a fait de sa vie.

L’ambon : (du verbe grec « monter ») est un pupitre sur lequel est prévu de proclamer les lectures bibliques, le psaume, l’Evangile, de donner l’homélie, de lire la prière universelle et de chanter l’exultet de la veillée pascale. L’ambon a remplacé la chaire, utilisé au Moyen Age pour prêcher. Celui qui vient lire doit être vu et entendu de tous. Le Christ prépare pour nous deux tables : celle de la Parole (ambon) et celle du Corps du Christ (autel).

Le tabernacle : (du mot latin « tente ») est le lieu où le Saint-Sacrement est déposé pour les besoins de la communauté (communion aux malades, réserve d’hosties car il est difficile de prévoir le nombre de communiants). Le tabernacle est le lieu d’une prière silencieuse devant le Seigneur présent dans l’Eucharistie ; signalée par une lampe rouge, il est d’usage de faire une génuflexion lorsque l’on passe devant ou à proximité : c’est une manière de saluer et d’adorer le Christ présent.

La croix nous rappelle la mort et la résurrection de Jésus-Christ, dans laquelle nous avons été plongés au jour de notre baptême, signe de mort devenu signe de vie.

Les cierges : d’abord le cierge pascal, représentation imagée du Christ, lumière qui vient pour tout homme, allumée au jour de notre baptême comme au jour de nos funérailles. Déposés sur l’autel, les cierges marquent la place du Christ ; allumés devant les statues, ils expriment la présence du croyant près de son Seigneur.

P. Hugues de Woillemont




Vous avez imprimé cette page à partir du site paroisse Chaville paroisseschaville.free.fr/article.php?id_article=394)