Préparer Noël

Dominicale N° 194 (14/12/2008) - 3e dimanche de l’Avent


Pour préparer la fête de Noël, voici quelques moyens concrets à vivre dans nos maisons :

La crèche de Noël. Dans l’évangile de Luc, l’endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d’où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s’apparente à l’étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque. Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem. Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle. En France, l’interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages, les santons, parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle. Puis au fur et à mesure, les crèches s’inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille. Les santons, santoun  : petit saint, appartiennent à l’histoire de la Provence. Et chaque génération, à son tour, réécrit son histoire qui, du XIIIe siècle à nos jours, associe la Provence à la légende.

Le calendrier de l’Avent est né de la tradition germanique pour faire patienter les enfants. Beaucoup de calendriers s’éloignent de l’idée originelle d’une attente spirituelle pourtant certains d’entre eux permettent d’attendre Noël à la lumière de l’évangile lorsque 24 fenêtres s’ouvrent progressivement à la venue de Jésus...

La tradition de l’arbre de Noël est multiple. Rappelant l’arbre du paradis, il est le symbole de l’immortalité. Lors des mystères que l’on célébrait au Moyen-âge, on représentait aussi l’histoire d’Adam et Eve. Devant la difficulté de trouver un pommier avec ses fruits en plein décembre, on choisit alors un sapin. Cet arbre du paradis symbolisait la croix du Christ dont l’Incarnation sauve l’humanité. Ne perdant jamais ses feuilles, il est aussi signe d’immortalité. Mais c’est à Sélestat, dans le Bas-Rhin, que naît réellement la tradition du sapin de Noël au XVIème siècle. Le succès est tel que la ville prit un édit pour éviter le pillage de la forêt. Privilégié en Allemagne par les protestants, plutôt que la crèche, le sapin revint en France en 1837, grâce à la belle-fille de Louis-Philippe, d’origine allemande, qui en fit élever un devant les Tuileries à Paris. Les boules décorant le sapin sont nées à Meisenthal (Moselle) : l’hiver 1858 avait été si rigoureux qu’il n’y avait plus de pommes pour décorer les sapins. Un artisan verrier eut alors l’idée de créer des pommes en verre.

Recevoir le sacrement de la réconciliation. Des confessions sont prévues :
Mercredi 17 décembre de 16h à 20h à Saint-Nicolas Saint-Marc de Ville d’Avray.
Jeudi 18 décembre, de 16h à 20h à Notre-Dame-de-Lourdes de Chaville.
Samedi 20 décembre, à partir de 10h, à Sainte-Bernadette de Chaville et à 11h à Saint-Nicolas Saint-Marc de Ville d’Avray.

Bel Avent !

Père Hugues de Woillemont




Vous avez imprimé cette page à partir du site paroisse Chaville paroisseschaville.free.fr/article.php?id_article=509)