Cinquante jours après avoir mangé la Pâques, le peuple juif célébrait, au jour de la Pentecôte (ce qui veut dire, en grec, cinquante), la fête des semaines, qui marquait le début de la moisson et le souvenir de la promulgation de la loi sur le Sinaï. C’est au jour de la Pentecôte que l’Esprit Saint fut envoyé par Jésus sur ses disciples, selon la promesse qu’il leur avait faite. Très tôt les chrétiens célébrèrent les cinquante jours qui séparent la Résurrection de la Pentecôte dans la joie et l’exultation comme un jour de fête unique, ou mieux, comme un grand dimanche. C’est pour marquer ce caractère de solennité que les dimanche de ce temps sont appelés « dimanche de Pâques » et qu’à la messe du soir de la Pentecôte nous rappelons que le Seigneur « a voulu que la célébration du mystère pascal s’achève à la Pentecôte ». D’après Mgr Pierre Jounel Le temps pascal se termine cinquante jours après la Résurrection, avec le dimanche de la Pentecôte.