Le 11 février, nous célébrons la fête de Notre Dame de Lourdes. C’est en effet le 11 février 1858 que la Vierge Marie apparaissait pour la première fois sur les bords du Gave, à sainte Bernadette (que nous fêterons le 18 février). Marie vint 18 fois en ces lieux, entre le 11 février et le 16 juillet 1858. Or, dès la 12e apparition eut lieu le 1er miracle ; depuis, les malades ne cessent de se rendre en pèlerinage à Lourdes ! Bernadette elle-même était une grande malade. Elle souffrait d’asthme et fut durement touchée par le choléra à l’âge de 11 ans. Elle mourut à 35 ans d’une pneumonie et d’une tuberculose.
Le 11 févier est donc aussi la « Journée mondiale des malades. » Cette journée a pour but de nous rappeler que la maladie doit sans cesse être combattue. Elle reste l’un des fléaux les plus redoutables contre lequel nous ne devons épargner aucun efforts. Elle nous rappelle également que nous pouvons reconnaître le visage du Christ dans chacun des membres souffrants de son corps. Le réconfort et le soulagement que nous apportons au plus petit d’entre ses frères, c’est à Lui que nous l’apportons (Mt 25). Elle nous rappelle enfin que nous ne devons pas désespérer dans la maladie : Dieu n’abandonne jamais ses enfants !
L’Église offre les secours de la religion aux malades avec le sacrement de l’Onction des malades. Ce sacrement n’est pas réservé aux maladies nous mettant en péril de mort ; il est destiné aux malades souffrants de toute maladie grave. Il a pour but de nous apporter le réconfort spirituel nécessaire afin de ne pas désespérer durant l’épreuve de la maladie. Il est donné par un prêtre, à n’importe quel moment de l’année. Il peut aussi être célébré communautairement : cette année, il sera célébré dans la matinée du samedi 17 mars 2007 dans la chapelle du Carmel de Chaville. Une rencontre individuelle avec un prêtre est toutefois nécessaire quelques jours avant.
Cette fête de Notre Dame de Lourdes nous donne l’occasion de prier plus intensément pour les malades et les personnels de santé ; elle est peut-être aussi l’occasion de raviver en nous l’attention aux personnes malades dans notre entourage.
Père Xavier Schelker